SituĂ©e dans le Pacifique Sud, entre deux grands pays de cheval que sont l’Australie et la Nouvelle-ZĂ©lande, la Nouvelle-CalĂ©donie est une terre dâaventures, oĂč le cheval est roi… Pour preuve, on compte 1 cheval pour 20 habitants sur le « Caillou », soit une densitĂ© cinq fois plus importante qu’en mĂ©tropole !
Ces Ă©quidĂ©s, domestiques ou sauvages, sont prĂ©sents principalement sur la Grande Terre, l’Ăźle principale de l’archipel. Du nord au sud, on voue une rĂ©elle passion pour l’Ă©quitation, tant au niveau du loisir que de la compĂ©tition, ou encore de l’Ă©levage.

Un peu d'histoire...
Le premier cheval serait arrivĂ© en Nouvelle-CalĂ©donie en 1845 avec les frĂšres Maristes. Le second cheval aurait Ă©tĂ© ramenĂ© par le Grand Chef Bouarate Ă HienghĂšne en 1848 suite Ă un voyage Ă Sydney. Câest ensuite le capitaine anglais James Paddon qui introduisit vers 1850 du bĂ©tail dâAustralie ainsi que des chevaux. Commença alors lâĂ©levageâŠ
Le cheval rend Ă cette Ă©poque de nombreux services. Câest avant tout un moyen de transport avant lâarrivĂ©e de lâautomobile et la crĂ©ation de routes praticables.
Les europĂ©ens et Ă©leveurs calĂ©doniens installĂ©s en brousse utilisent le cheval comme outil de travail. Ces cow-boys du Pacifique, que lâon nomme les stockmen, sâen serve dans leurs stations (ranchs) pour la garde et la conduite du bĂ©tail.
Les autochtones sâen servent quant Ă eux comme bĂȘte de somme pour transporter des produits et comme animal de selle pour leur propre dĂ©placement.
Les premiĂšres courses hippiques ont lieu le 16 aoĂ»t 1865 lors de la fĂȘte de lâempereur. Elles se dĂ©roulent Ă lâanse du Styx Ă Port-de-France. La capitale calĂ©donienne sera rebaptisĂ©e NoumĂ©a lâannĂ©e dâaprĂšs, et lâanse du Styx deviendra la baie des Citrons. Un comitĂ© des courses est créé et les courses hippiques se dĂ©veloppent, avec notamment la crĂ©ation de la cĂ©lĂšbre Coupe Clarke. Des hippodromes sont construits dans plusieurs villages de brousse, pour le plus grand plaisir des nouveaux turfistes. Des Ă©curies voient le jour dans les grandes familles calĂ©doniennes, donnant naissance Ă des chevaux dâexceptions : Flaneur, Faroul, Balto⊠de vĂ©ritables cracks qui remporteront un grand nombre de courses.
LâEtrier, le 1er club Ă©questre du territoire est créé le 24 aoĂ»t 1947. La filiĂšre Ă©quine recense aujourdâhui plus de 280 structures : Ă©leveurs, entraĂźneurs, sociĂ©tĂ©s de courses, centres Ă©questres, marĂ©chaux ferrants ou encore vĂ©tĂ©rinaires. Aucun doute, la Nouvelle-CalĂ©donie voue une rĂ©elle passion Ă lâĂ©quitationâŠ